"Je déambule, je m’égare volontairement. N’est-ce pas là la plus grande des libertés? Je marche au pas, au mien, et m’offre le luxe, l’immense affranchissement, d’utiliser pour m’orienter un simple plan papier. Un vrai. Je le plie à mon aise, certains coins se déchirent. Ce sont là comme des témoins de ma liberté, du temps pris et savouré, de ces heures qui s’offrent à moi, nues, vierges, denses."
Anaïs Cacot Froissart épouse le monde. Elle "prête son corps à la matière, l’accueille, afin de pouvoir dire le monde.". Elle le peint, l'écrit, le chante, dans son atelier laboratoire nomade. Ses textes sont courts, percutants, et nous reconnectent à ce qu'il y a de plus vibrant en nous: cette part d'humanité intacte et miroitante que l'on appelle l'âme.